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Bienvenue à Maxime Simon !

À partir de mardi prochain, il y aura une nouvelle tête au sein du staff de La Maison du Squash, mais elle ne sera pas tout à fait inconnue pour ses habitués : membre de l'association Nantes Squash Sautron depuis trois ans, Maxime Simon est aussi le capitaine de l'équipe de Nationale 2.


UNE NOUVELLE TÊTE

« Mon petit frère de la Réunion était en formation la saison dernière au club, » raconte Mathieu Fort, gérant de la structure. « Il nous a aidé pour l'accueil et l'entretien, mais il est rentré il y a quelques jours. Sa présence m'a permis de me rendre compte qu'il y avait un vrai besoin à ce niveau là : même si l'arrivée de Lucas Vauzelle a été très bénéfique en matière d'encadrement, il ne peut pas tout faire et on recherchait donc quelqu'un de polyvalent. » Sa réflexion l'a naturellement orienté vers Maxime Simon, « qui avait déjà tenu le club de main de maître, pendant trois semaines un été. J'aime être entouré de personnes aussi maniaques que moi (rires). Pendant le confinement, je lui ai proposé le poste mais il ne m'a pas répondu tout de suite. » Et pour cause : marqué par son échec au concours de professeur de sport, Maxime envisage de faire une pause d'un an pour réfléchir à une réorientation. « J'ai finalement accepté, » confie ce dernier. « Je vais effectivement m'occuper de l'accueil, du bar et de l'entretien, mais j'aurai peut-être aussi des choses à faire auprès des jeunes, un domaine que j'ai déjà touché avec l'association. J'en profiterai également pour passer mes diplômes du 2ème degré (NLDR : il est déjà titulaire du brevet fédéral, arbitrage et juge-arbitrage 1er degré). Je ne pense pas que ce soit ma vocation de devenir prof de squash, mais cette année va me permettre de réfléchir. » En tant que joueur, Maxime (NDLR : qui avait atteint le top 50 français en 2017) avait mis le squash entre parenthèses en raison de ses études, mais a envie de s'y remettre. « Il y a pire comme sparring partner que Lucas, » sourit-il celui qui a découvert la discipline à Poitiers, à 10 ans. « Ensuite, j'ai été trois ans à La Rochelle, puis mes études m'ont amené à Nantes. J'ai eu la chance d'arriver dans un club qui est sur une belle dynamique, et j'aime bien la vision des choses de Mathieu. »


DES MISSIONS VARIÉES

« Dans l'immédiat j'ai besoin de quelqu'un pour tenir le club - le soir et un weekend sur deux - ainsi que pour l'entretien, » affirme Mathieu Fort. « D'ailleurs, l'une de ses premières missions sera l'élaboration d'une fiche technique dans ce domaine, afin de savoir précisément à quelle fréquence nous devons faire telle ou telle chose. Ensuite il y a le pro-shop, lui et moi allons nous pencher sérieusement dessus pendant le mois de septembre. D'un autre côté, je suis conscient que Maxime est presque trop qualifié pour ce poste, et j'envisage à moyen terme de lui confier d'autres projets (même si ce mot lui fait un peu peur, il en est parfaitement capable). Il y a plein de choses à faire avec les scolaires, les étudiants (auxquels nous proposons des tarifs très intéressants) etc. Plus on parviendra à attirer de nouveaux publics et plus les courts du club seront remplis, et plus son travail sera axé sur l'encadrement. D'autre part, j'aimerais lui confier l'organisation d'une étape du circuit national de racketlon. » Une orientation que l'actuel entraîneur du club, Lucas Vauzelle voit d'un très bon œil. Arrivé l'été dernier après cinq années passées à Saint-Cloud, celui qui a été deux fois vice-champion d'Europe junior par équipe (aux côtés de Camille Serme et Grégoire Marche, excusez du peu) se félicite de son choix. « La ville de Nantes ainsi que le club sont top. Concernant Maxime, c'est important de recruter des personnes compétentes : son arrivée devrait me décharger de certaines choses, et me permettre de travailler encore mieux. De plus, il est tout à fait capable de mettre sur pied une séance et de l'animer, et je suis sûr qu'on sera amenés à échanger à ce sujet. Enfin, il a besoin de mettre les choses au clair dans sa tête après son échec au concours : le fait de travailler pendant un an, de surcroît dans un endroit sympa et qu'il connaît bien, ne peut être que bénéfique pour lui. »


Les jeunes sont une priorité à La Maison du Squash, et Maxime Simon pourrait amener sa pierre à l'édifice dans ce domaine (Crédit photo : Mikphotos)


UNE BELLE DYNAMIQUE

 

La Maison du Squash, c'est évidemment son gérant, son entraîneur Lucas Vauzelle, le chef cuisinier Gérald pour le restaurant le Carré de Service, mais aussi la compagne de Mathieu, Camille (« ses tâches sont multiples, elle s'est formée à la communication et gère les réseaux sociaux, m'aide pour la comptabilité et fait de l'animation lors de tous les stages qui se déroulent lors des vacances scolaires. »). Et donc bientôt Maxime Simon, « qui aura également un service civique sous sa responsabilité, » ajoute Mathieu. « C'est un pas de plus dans le développement du club, mais je ne sais pas si on peut aller jusque là, » sourit-il lorsqu'on lui suggère que la structure située dans la banlieue nord-ouest de Nantes devenait une véritable PME. « On est encore loin d'une enseigne comme le SquashBad33 à Bordeaux par exemple, mais il est vrai que c'est un club multi-sports alors que nous sommes focalisés sur le squash, » ajoute Mathieu, tout en précisant que La Maison du Squash serait bientôt dotée d'un simulateur de golf. Une ouverture vers d'autres sports qu'il applique à sa vie personnelle, étant un grand adepte d'ultra-trail. « Je m'entraîne 10 heures par semaine, mais ce n'est pas encore suffisant pour les sollicitations de ce type d'épreuves sur l'organisme. Néanmoins, participer à La Diagonale des Fous en 2021 est toujours mon objectif, et pour l'atteindre je vais m'attacher les services d'un coach personnel. L'ultra-trail n'est évidemment pas compatible avec la pratique du squash, et je m'entraînerai seulement avant les rencontres par équipes. C'est désormais la seule compétition qui compte à mes yeux : je crois que concernant le squash, j'ai fait une overdose du terrain, que ce soit en tant joueur ou encadrant. Le rôle de gestionnaire d'une structure n'est pas facile et il y a des choses qui me plaisent moins que d'autres, mais c'est très gratifiant de créer de l'emploi ainsi que de voir que les gens sont contents de venir jouer au club. » 

 

L'ANECDOTE


Vous souvenez-vous du spectacle proposé avant les matches de l'open international de Nantes en 2018, dans le somptueux cadre du théâtre Graslin ? Pendant que la soprano Anne-Sophie Duprels interprétait l'air de La Wally d’Alfredo Catalani accompagnée du Quatuor Liger, deux danseurs disputaient une partie imaginaire, passant en revue toute la panoplie des coups et des déplacements des joueurs de squash. L'un d'entre eux s'appelait ... Maxime Simon ! « Cela avait nécessité des mois de répétition à La Maison du Squash, » raconte le directeur du tournoi, François Le Jort. « Maxime, ainsi qu'Étienne Laurent, avaient été coachés par un chorégraphe et on filmait ces séances afin de pouvoir les revisionner. Ils se sont entraînés pendant des heures avec la musique, parfois devant des joueurs loisirs. On s'était dit que si ces derniers arrivaient à deviner la plupart du temps où allait la balle imaginaire, c'est que nous étions au point ... »


En 2018, Maxime Simon (qui avait un peu plus de cheveux que maintenant à l'époque ...) avait eu la chance de se produire devant le public du théâtre Graslin à l'occasion de l'open international de Nantes en 2018 (Crédit photo : Mikphotos)

 

Article de Jérôme Elhaïk